Le niveau des incorporels est de plus en plus élevé dans les sociétés actuellement et ce en raison de pratiques comptables qui permettent de valoriser :

  • De la recherche et développement dans la mesure où certains critères sont remplis
  • Des malis de fusion ( mal nommés…) reconnus en tant que fonds de commerce
  • Des droits au bail
  • Des fonds de commerce
  • Etc…

Comme on le voit ces actifs incorporels correspondent à des réalités a priori bien différentes, pourtant les critères d’inscription à l’actif répondent à la même demande : générer des flux de trésorerie .

En effet d’un point de vue financier l’ensemble de ces éléments pour pouvoir être qualifier d’actifs doivent pouvoir démontrer qu’ils vont générer dans le futur des « avantages économiques futurs » traduisez des cash flows, donc de la rentabilité.

Des cas particuliers lors de due diligence

Dans certains cas lors de due diligence des ajustements significatifs peuvent être mis en exergue lors de l’examen de la rentabilité attachée à des actifs , en effet lorsque la profitabilité ne peut pas être mesurée avec un degré de fiabilité suffisants des ajustements potentiels sont en général mentionnés.

Ces ajustements sont en réalité susceptibles d’impacter l’EBITDA, car même si ceux-ci sont enregistrés via des provisions il ne faut pas oublier que constater des pertes de valeur d’un point de vue analytique revient à se poser des questions sur la capacité de la société à dégager dans le futur des cashflows enfin si certains incorporels ( par exemple : la R&D) ont été capitalisés dans l’exercice l’impact se trouve enregistré dans l’EBITDA ipso facto.

Depuis la réforme sur la valorisation des actifs incorporels les tests d’impairment doivent de toute manière être formalisés chaque année, indice de perte de valeur ou pas.