Réaliser un audit d’acquisition ,en dehors de la technicité de ces missions revient également à comprendre le business model des cibles mais aussi ses sous-jacents et par là même les risques qui sont susceptibles de compromettre sa croissance.

Ainsi il est important de comprendre quels sont les engagements en cours, les « souvenirs de familles », les contrats, les éléments environnementaux , les problématiques de propriété intellectuelle, pourquoi pas les éléments liés à la RSE etc…

En quoi consiste une due diligence ?

En effet une due diligence consiste à d’une part estimer une rentabilité normative mais d’autre part à identifier des risques afin de permettre de sécuriser une éventuelle transaction.

Par définition c’est donc moins ce qui figure dans des états financiers qui est intéressant…que ce qui devrait y être inscrit, l’exercice est donc plus complexe.

Comment déceler les risques liés à un portefeuille de clients ? à l’existence et à l’évaluation de certains éléments incorporels ? à l’exhaustivité des coûts de prestataires nécessaires à l’activité de la société ?

Encore cela ne vaut il que pour des entités « stand alone », sans filiale et ne faisant pas à l’origine partie d’un groupe…

Une approche spécifique à mener

En effet les problématiques de spin-off ( de détourage) sont un objectif critique des auditeurs dans le cadre d’une acquisition à un groupe, on ne peut en effet pas juger de la même manière une entité ayant « vécu » pendant des années avec le confort d’un groupe, ses appuis, etc…et une entité créée de toutes pièces et s’étant développée dans un environnement plus ou moins stable.

La revue de l’ensemble de ces aspects , en plus des demandes exprimées par l’acquéreur potentiel, exige donc une attention et une approche spécifique de la part des équipes .

Il reste aussi à délivrer c’est-à-dire à exprimer les points relevés dans un livrable , un rapport clair pour tout le monde , dirigeants , avocats , financiers, etc…

La rédaction en effet prend une place prépondérante et il ne faut pas la négliger, de la même manière qu’une documentation trop lourde rebute le lecteur, un rapport peu clair pourrait avoir pour conséquence une mauvaise lecture , voire dans le pire des cas une clause de garantie de passif mal exprimée…